Le secteur touristique congolais encore en léthargie
L’humanité va célébrer le 27 septembre la journée internationale du tourisme. C’est une occasion propice pour le Congo, particulièrement le ministère en charge du tourisme de réfléchir sur la manière de faire connaitre le secteur touristique du pays sur l’échiquier international. Car celui-ci peine encore à s’inscrire parmi les secteurs dont le pays doit mettre l’accent pour diversifier son économie.
Le Congo regorge d’immenses sites qui méritent d’être valorisés et exploités à des fins touristiques pour stimuler le secteur touristique national qui traine à trouver ses marques. Alors que le pays de par sa position géographique dispose de plus d’un lieu naturel qui nécessitent seulement d’être mises en valeur afin de permettre au Congo de développer ce secteur pouvant influer les caisses de l’Etat à travers l’attractivité de ce secteur.
Au moment où le pays s’est résolument engagé à diversifier son économie qui dépend à près de 70% des recettes pétrole, le tourisme devrait faire partie des secteurs dont le pays doit organiser en vue de permettre au secteur touristique de jouer un rôle non la moindre, capable de booster l’économie congolaise asphyxiée par la baisse drastique du prix du baril de Brent daté.
A cet effet, la mise en œuvre d’un plan touristique conséquent, l’engagement des ressources humaines capables de vulgariser, d’informer et mieux de vendre le tourisme congolais à travers le monde s’avère nécessaire en vue de stimuler véritablement le secteur touristique qui actuellement est en léthargie. Et ce en dépit de plus d’une initiative louable ont été prises par le ministère du tourisme qui avait organisé les 17 et 18 juillet les premières assises du tourisme dans le but de faire propulseur la chaine touristique congolaise. Au cours de cette rencontre, il a été révélé que le Congo a besoin de plus de 170 milliards de francs CFA pour faire sortir le secteur touristique du « sommeil ».
Pourtant, la République du Congo constitue un grand pays touristique par rapport à sa faune et à sa flore qui restent négligées dans le reste du monde. De ce fait, le pays devrait saisir cette occasion de célébration internationale de la journée du tourisme pour faire montre l’énormité de potentialités touristiques congolais.
Le gouvernement affirme que le Congo peut représenter une grande destination touristique, car disposant d’au moins trois grands parcs nationaux avec des animaux intégralement protégés, parmi lesquels les Pachydermes. Aussi des réserves de gorilles comme celui de Leros Louma au nord de Brazzaville, le deuxième fleuve du monde de par sa puissance, des chutes ou encore des grottes.
Fort de ces avantages, le Congo est déterminé de faire passer la part du Produit intérieur brut (PIB) du tourisme de 3 % à 10 % à l’horizon 2021, grâce à l’exécution d’un plan directeur nécessitant des capitaux nationaux et étrangers.
En outre, le parc hôtelier constitue aussi un atout qui peut contribuer significativement à développer le secteur touristique. Car selon le ministère du secteur, le Congo dispose d’un parc hôtelier de près de 5000 hôtels.