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Securex renforcé par une convention sanitaire avec le Maroc

Le directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio a affirmé le 22 septembre à Brazzaville, lors de la signature d’une convention de partenariat d’assistance médicale et logistique entre la clinique médicale Securex et la fondation Solidarité accompagnement initiative développement (F-SAID) du Maroc, que le Congo s’acheminait tant soit peu vers la résolution de ses problèmes de santé.

Florent Balandamio a rassuré les responsables des deux structures privées que le ministère de la Santé se fera le devoir de les accompagner dans la mise en œuvre effective de cette convention. « La vitalité de l’économie d’un pays est tributaire de l’état de santé des citoyens », a-t-il dit.

Cette convention de partenariat d’assistance médicale et logistique consacrera à la structure médicale locale, la centralisation des malades résidant au Congo à évacuer au Maroc. « Ce qui porte concrètement, outre les soins, à l’étude des dossiers et à la gestion des formalités et des conditions d’évacuation par la clinique médicale Sécurex », a précisé pour sa part le directeur général de la clinique Sécurex, Dr Jean Daniel Ovaga.

Le président de la fondation SAID du Maroc, Abdel Kader El Figuigui a indiqué que la fondation SAID s’engage à défendre le patient et l’organisme évacuateur sur les plans financiers, du suivi du traitement médical et de la limitation des rallonges dès lors que les citoyens congolais bénéficient des mêmes tarifs que leurs frères du Maroc.

« Autrement dit, la fondation accomplira son double devoir de facilitateur des soins médicaux au Maroc, mais également de famille d’accueil, afin de minimiser les multiples tracasseries financières et d’assurer un encadrement psychosocial digne qui comble le vide familial. Ce qui constitue un facteur non négligeable car il participe à la guérison rapide du patient », a-t-il dit.

Cette convention prévoit aussi des prestations qui s’étendront à l’organisation des services de pompes funèbres et au rapatriement de la dépouille vers le Congo, en cas de décès. Les deux institutions s’engagent à mettre au profit de leurs personnels, un programme de renforcement de leurs compétences dans l’organisation et la gestion des urgences.