Soixante-onze jeunes formés en 15 jours pour une restitution du jazz

Des jeunes venus de plusieurs congrégations religieuses ont été formés à l’occasion de la journée internationale du jazz. Au total, 71 jeunes ont su en l’espace de 15 jours comment se produire en en jazz, et sont montés sur scène la préfecture de Brazzaville. Un mini-concert interactif qui a enchanté les amoureux du jazz présents dans la salle de conférence.

Les 71 jeunes ont tous un point commun : des choristes, mais de différentes obédiences. Entre autres des catholiques, des protestants, des salutistes, des kimbanguistes, ceux de la congrégation « Louzolo Amour »,  des  membres de la communauté musulmane.

Grâce Dorelle Mboukou de l’Islam, mais aussi artiste peintre  de carrière a reconnu que cette formation a été très époustouflante. « Un vrai marathon que cet apprentissage en 15 jours. Je  me suis plu à chanter un air que j’étais loin de m’imaginer chanter un jour. Le plus important dans cette aventure, c’est la prise de conscience de cet outil éducatif qu’est le jazz. Une musique posée, tant  instructive que  vertueuse, que nous jeunes ignorons malheureusement », a-t-elle déclaré à l’issue du concert donné à l’hôtel de Brazzaville.

Frédéric Mafina, l’un des organisateurs de l’évènement, a avoué que durant cette formation accélérée, tout s’est passé comme sur les roulettes. « C’est à dessein que nous avons choisi ces jeunes qui ont déjà acquis certaines bases de la musique. Nous sommes plus que ravis. D’ailleurs, les résultats ont parlé d’eux-mêmes », a-t-il dit. 

A l’occasion, des attestations ont été décernées par l’Unesco à ces 71 jeunes. Sept filles ont symboliquement réceptionné ces attestations, en présence des autorités, à l’instar du secrétaire général de la mairie centrale, Abraham Ibela et du directeur général de la Culture Luc Aka Evy, représentant son ministre.

Ces 71 jeunes ont été primés pour véhiculer les vertus du jazz en milieu jeune : dialogue, paix, tolérance. A compter de l’année prochaine, la journée internationale du jazz se voudrait sur une esplanade. Ce, dans chaque arrondissement de Brazzaville.