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Souvenirs pour la mémoire des victimes du vol DC10 d’UTA

Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Fidèle Dimou, a déposé le 19 septembre à Brazzaville une gerbe de fleurs en mémoire des victimes de l’accident de l’avion DC10 de la compagnie aérienne UTA (Union des transports africains). Ce crash avait endeuillé de nombreuses familles congolaises.

L’accident avait eu lieu il y a 28 ans, le 19 septembre 1989 au dessus du désert de Ténéré, après une escale à Ndjamena au Tchad. L’avion effectuait la ligne Brazzaville- Roissy  Charles De Gaulles à Paris, en passant par Ndjamena.

Au total, 15 membres de l’équipage et  156 passagers dont 49 Congolais ont péri dans ce crash. C’est pour pérenniser la mémoire des victimes que le gouvernement a organisé l’hommage à ces disparus. « Je ne suis pas le premier  et je ne serai jamais le dernier à poser cet acte de reconnaissance à l’égard de ceux qui nous ont quitté ce jour-là  », a indiqué Fidèle Dimou.

La cérémonie funeste s’est déroulée au rythme de l’hymne aux morts exécutée par la fanfare des Forces armées congolaises.  Le dépôt de gerbe de fleurs s’est fait devant la stèle érigée  le 19 mai 1990, en mémoire des victimes. Avant le ministre Dimou, le représentant de la compagnie AIR France, Gérard  Roméro a fait le même geste.

Les parents des victimes étaient présents. Le membre du gouvernement a échangé une poignée de main avec le président de l’Association des parents des victimes, le général Norbert Dabira, et certains membres comme Jean Michel Bokamba Yangouma qui avait perdu sa fille dans ce crash.  Le cœur meurtri, le général  Dabira a souhaité que le Congo ne vive plus jamais un quelconque acte de terrorisme.

Plus le temps s’écoule, les parents des victimes  semblent  se lasser de cet acte de citoyenneté  devenu une tradition au Congo. Les  enfants Mpoho, Ghislain Chérubin  et Loetitia, venus rendre hommage à leur sœur aînée décédée à l’occasion n’ont pas manqué d’observer avec amertume cette tendance vers l’oubli.