Un stage international de la CAHB pour combler le vide dans l’arbitrage
La Confédération Africaine de Handball (CAHB), a organisé du 22 septembre au 4 octobre à Brazzaville, le stage international de passage de grade d’arbitre confédéral, en vue de permettre aux arbitres d’acquérir la maîtrise de nouvelles donnes et de combler le vide constaté au sein du corps.
Cette formation a rassemblé une vingtaine d’arbitres venus du Maroc, de l’Algérie, du Mali, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Congo. Elle constitue l’une des priorités de cette institution, dont la politique vise l’émergence d’une élite performante capable de défendre l’Afrique aux compétitions mondiales.
Le stage international de la CAHB est un examen comme tous les autres. « Les méritants auront leur badge pour officialiser les rencontres au niveau international. Dans l’ensemble les stagiaires ont répondu aux attentes de la CAHB », a indiqué le président de la commission d’arbitrage et des règles de jeux de cette institution sportive, Laurent Kuete.
Parmi les critères de sélection pour la participation à ce stage, la CAHB s’est basée sur le physique des arbitres. Il ne s’agit pas de courir et de connaître les règles de jeux, mais de savoir interpréter les situations sur le terrain, a-t- il expliqué.
Pour être retenu arbitre confédéral, le candidat devrait obtenir 75% de l’ensemble des notes attribuées. Qu’il s’agisse du point de vue physique ou du test écrit sur un questionnaire de 60 points. « Si le candidat n’atteint pas 45 points, il ne sera pas retenu », a précisé Laurent Kuete.
La formation reçue permettra aux arbitres de combler les lacunes. Cependant, le plus difficile reste l’application sur le terrain des connaissances acquises. La mission est accomplie pour la CAHB, parce que les stagiaires retenus vont défendre les couleurs de la confédération et non les couleurs d’un pays, a-t-il fait savoir, poursuivant que «Nous formons une famille qui œuvre pour le développement et le rayonnement de cette institution».
Cette dynamique se poursuivra dans toute sa diversité en intéressant la couche juvénile et féminine en particulier, pour l’émergence du handball africain. Le Congo ne ménagera aucun effort de soutenir la CAHB en cet élan, a indiqué le deuxième vice-président de la ligue départementale de handball de Brazzaville, Norbert Diansoki.
«On ne se souviendra pas de votre travail, mais de vos erreurs sur le terrain. C’est pourquoi, il faut bien faire, car votre récompense sera la satisfaction du devoir sagement accompli sur le terrain. L’Afrique attend de vous la monté en puissance au niveau mondial», a conclu M. Diansoki.