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Sylvain Villiard juge positif son bilan à la tête du CHU

Le directeur général du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville, Sylvain Villiard a indiqué le 8 septembre que sa gestion à la tête de cet établissement sanitaire était positive. Il a affirmé avoir été ni viré, ni limogé.

« Avant mon arrivée, les revenus autonomes du CHU-B avaient baissé de plus de 40% entre 2014 et 2018. Et entre 2018 et 2019, l’intervention canadienne les a fait augmenter de 23 %. Celle-ci a contribué également à augmenter l’offre de soins au CHU. Ce qui fait que les Congolais reviennent au CHU », a souligné Sylvain Villiard, lors d’une conférence de presse axée sur son action à la tête du CHU.

Il a souligné qu’il était venu au Congo pour accomplir une mission et non-faire une carrière.  Appuyant  les propos de la ministre de la Santé, Sylvain Villiard a relevé qu’il a  « débroussaillé, labouré le terrain, assurer l’assainissement des lieux pour permettre la mise en place de la deuxième phase ».

Sylvain Villiard a fait savoir qu’à son arrivée, le service des urgences  du CHU-B que dirige le professeur Gombet, n’avait pas même pas de thermomètre. « Allez aux urgences aujourd’hui, il y a un lot de thermomètres pour prendre les températures. Il y a assez de médicaments. À la réanimation, il n’y avait que deux respirateurs fonctionnels,  je me suis investi pour que ce service ait  actuellement plusieurs respirateurs. Il reste encore bien d’équipements commandés qui vont rentrer, et qui n’ont pas pu être acheminés à cause de la pandémie à coronavirus », a-t-il notifié.

Sylvain Villiard a aussi évoqué l’assainissement des finances et comptables du CHU, en supprimant les frais de commission illégaux par décision du conseil d’administration.

Entres autres  mesures prises par Sylvain Villiard dans la gestion financière de cette structure sanitaire figure le transfert de 20 % du budget, soit 1,2 milliards, vers les services cliniques.

L’ancien directeur général du CHU-B a rejeté les allégations de détournement des fonds. Pour lui, les syndicalistes avaient tous les rapports de l’unité de gestion et étaient informés de tout ce qui se faisait dans la conduite du projet, puisqu’ils siègent au comité d’administration.

« Les réformes vont continuer ainsi que les investissements prévus par le gouvernement pour une meilleure qualité des soins des populations », a conclu Sylvain Villiard.