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Tongo FC ne s’en sort pas, toujours bon dernier

Tongo Football club qui a été battu 0-3 le 13 février au stade Massamba Débat par Jeunesse sportive de Talangai (JST), dans le cadre de la 17e journée du championnat national Ligue 1, poursuit sa descente inexorable vers la relégation en Ligue 2. Le club garde sa tête enfoncée dans le gazon, et reste lanterne rouge de la compétition.

Tongo Football Club qui a été battu 0-3 le 13 février au stade Massamba Débat par la Jeunesse sportive de Talangai (JST), lors du début de la 17e journée du championnat national Ligue 1 en cours poursuit sa descente inexorable vers la relégation en Ligue 2.

Le temps où Tongo FC du président Jean Didier Elongo arrivait à titiller les meilleurs est désormais révolu. Finie, l’époque où le TFC expatriait même certains de ses meilleures pépites dans d’autres pays du continent et même en Europe.

Cette équipe qui continue à filer du mauvais coton depuis le début de la saison 2019-2020 est actuellement dernier au classement provisoire du championnat national Ligue 1 avec seulement 6 points correspondant aux matches nuls concédés en 17 journées disputées.

Avec zéro victoire et 11 défaites, pour 5 buts marqués contre 26 buts encaissés soit une différence de buts de -21, Tongo FC est la pire équipe du championnat d’élite cette saison et semble programmer pour la descente en Ligue 2 la saison prochaine.

La rançon de l’inorganisation

Le cas de Tongo est un exemple du manque d’organisation des clubs congolais de l’élite dont la gestion est exclusivement dans les mains des individus à qui ces formations sportives appartiennent ; alors que les exigences du professionnalisme exigent une gestion collégiale entre plusieurs sociétaires, avec l’aide des comités des supporters et les sponsors.

Tongo qui est donc orphelin de son président, Jean Didier Elongo, comme le sont l’AC Léopards de Dolisie après le retrait de son ancien président Rémy Ayayos ou AS Cheminots victime de la crise au sein du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) devrait faire réfléchir les dirigeants des clubs et la Fédération congolaise de football.

Tant que les équipes congolaises vont continuer à se reposer sur certains fonctionnaires de l’Etat placés aujourd’hui à des postes de responsabilité, le cas de Tongo mais surtout celui d’AC Léopards de Dolisie pourra se répéter.

Les équipes comme AS Otoho qui se repose sur la poche de son président Raoul Ominga, l’Etoile du Congo où l’actualité est plus basée sur les querelles internes des dirigeants, Diables Noirs qui s’identifie au président Jean François Ndeguet, CARA, V.Club Mokanda, Patronage Sainte Anne et bien d’autres équipes de l’élite devraient changer leur fusil d’épaule afin de revoir leur organisation et leur gestion digne d’un amateurisme chronique qui gangrène le football congolais.