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Les travaux de la route Moukondo-lycee abandonnés

Les travaux de la voie la route de Moukondo- Mazala et la Tsiémé vers le lycée Thomas Sankara, ont été complètement abandonnés depuis la fin de l’année 2015 par la société adjudicataire, Andrade Gutierrez, chargée de réaliser les travaux. Ce qui rend pénible les déplacements des populations vivant de ces quartiers.

L’abandon des travaux de la voie Moukondo-Mazala et la Tsiémé vers le lycée Thomas Sankara par la société Andrade Gutierrez est remarquable tout juste à l’entrée de ce tronçon à son croisement avec la route Moukondo-Mazala. Au quartier le bled, le panneau indiquant la durée des travaux, la société adjudicataire, le coût des travaux, n’existe plus. Qui plus es, plusieurs dalots entassés et envahis par des herbes tout le long de la voie délaissée sont laissés à proximité de la rivière Tsiémé.

A certains niveaux, le soubassement du collecteur d’eau est déjà affaissé à cause de la tête d’érosion qui a déjà emporté l’école primaire publique « Emeraude » et le Centre de santé intégré (CSI) bâtis par la société Total, annihilant de ce fait tous les investissements financiers colossaux consentis par l’Etat pour l’exécution de cette infrastructure routière.

Cette érosion qui se répand au fur et à mesure dans cette zone risquerait d’emporter la grande conduite d’eau. A ce niveau les ouvriers d’Andrade Gutierrez ont accompli une tâche immense pour poser les bétons, dans cette partie confrontée à un relief difficile dû aux sables mouvants.

Si l’Etat congolais ne prend pas des mesures appropriées pour relancer les travaux, l’argent engagé pour la réalisation, n’aura servi à rien. La reprise des travaux nécessiterait de prime à bord que l’on mette un accent accru sur l’érosion qui risquera de couper la route en deux au quartier Kaounga.

Les habitants de ce quartier sont soumis à de long parcours à pied pour atteindre les deux voies principales à cheval entre les quartiers Moukondo-Mazala- le Bled-Nkombo et Mikalou 2 Kahounga-Madjounou. Ce qui les contraint au quotidien à un véritable parcours de combattant, où se mêlent les élèves, les femmes commerçantes et maraichères obligées de porter leurs marchandises à vendre sur la tête, les enfants et même les personnes du 3ème âge vivant dans ce quartier ne sont pas exemptées.

L’enclavement de cette zone située dans une sorte de cuvette contraint ipso facto à des efforts corporels, sans lesquels il est impossible pour les citoyens de se déplacer.

Jean Rodolphe Mangala Yoka a expliqué que cette route a été délaissée par le fait que les agents commis à son aménagement ont été envoyés pour terminer les travaux au stade de la concorde relatifs aux 11èmes jeux africains. Ils n’ont pas pu poursuivre à cause de la crise financière qui sévit dans le pays.

Les habitants de cette zone enclavée plaident pour la reprise des travaux de ce tronçon démarrés en 2011 afin de soulager tant soit peu les difficultés en transports dans cette partie de la capitale congolaise qui mérite d’être reliée avec d’autres quartiers en infrastructure routière moderne.