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Seulement trois jours pour le FESPAM

Le ministre de la Culture et des arts, Léonidas Mottom a affirmé le 12 mai à Brazzaville, lors de la cérémonie de remise de dossiers de candidatures que le Festival panafricain de musique (FESPAM) aura bien lieu malgré la conjoncture financière difficile. Les délais de cette fête de musique ont été repoussés, et le FESPAM se tiendra du 19 au 21 juillet.

Le festival va se célébrer pendant trois jours, et non plus pendant une semaine, comme précédemment annoncé. Toutes les banderoles qui portent la datent du 8 au 15 juillet devront normalement être retirées dès ce soir. Les nouvelles affiches portant les dates du 19 au 21 juillet devraient être mises en place. La conjoncture économique reste au centre de toutes ces modifications.

Le Congo étant engagé à organiser ce festival à l’honneur de toute l’Afrique. La fête va coûter quelque 2,3 milliards de francs CFA, dont 1,5 milliard venant du trésor public du Congo. Les autres financements seront apportés par l’Union africaine et quelques pays membres. Le Premier ministre avait récemment annoncé ces réajustements de dates dans un échange avec les journalistes à Brazzaville.

Le directeur artistique, Jean Patrice Passi a remis au ministre de la Culture 420 dossiers d’appels à candidature pour les artistes qui doivent participer au FESPAM. Ces dossiers viennent de 26 pays dont entre autres le Congo avec 260 candidats, suivi de la France avec 40 dossiers dont ceux des artistes comme MHD et Gradure. La République démocratique du Congo en a présenté 13, le Cameroun 10, l’Angola et le Benin 8 chacun. Les Etats-Unis d’Amérique ont présenté 7, tandis que le Nigéria, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire ont présenté chacun 5 dossiers. Le Gabon en a présenté 4 candidats. Pour les autres pays le nombre des dossiers varie entre un et deux.

Jean Patrice Passi  a souligné que l’appel à candidature avait été lancé depuis janvier et le dernier délai était le 20 mars dernier. Un comité de sélection mis en place se chargera de retenir les meilleurs dossiers, selon les critères établis par le code artistique adopté par le comité de direction du FESPAM.

A cette occasion, le directeur scientifique du FESPAM, Honoré Mobonda  a aussi présenté 71 propositions de communication de plus de 20 pays dans le cadre de l’appel à communication qui a été lancé. Etant donné que ces communications restent encore secret jusqu’à la tenue du FESPAM, ces dossiers n’ont pas été remis au ministre. Ainsi, les pays qui ont répondu à l’appel de communication sont : la France, les USA, Hong-Kong, le Congo,  la RDC, le Cameroun,  le Burundi, le Benin, la Côte-d’Ivoire, le Sénégal, le Ghana, le Burkina Faso, l’Afrique du Sud, le Botswana, la Zombie, le Zimbabwe, le Kenya et la Tanzanie. Cet appel à candidature obéit aussi à l’exigence du code scientifique adopté par le comité de direction.

Pour le ministre de la Culture, la tenue du festival panafricain de musique est une façon de montrer que la culture occupe une place de choix au Congo. « 420 dossiers, jamais ce record n’a été atteint dans l’histoire du FESPAM. Ce qui montre que les artistes veulent participer massivement à ce festival de musique. Les artistes viennent ainsi au FESPAM et non plus le contraire qui doit se produire comme avant », a-t-il indiqué.