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Un Colloque international rend hommage à titre anthume à Alphonse Chardin Nkala

Un Colloque international rend hommage à titre anthume à Alphonse Chardin Nkala

Le secrétaire général du département de Pointe-Noire, Jean-Pascal Koumba a exprimé, lors de la cérémonie d’ouverture du colloque international intitulé « Alphonse Chardin Nkala : l’homme et son œuvre », tenu du 8 au 9 septembre, sa gratitude à l’endroit de l’écrivain Alphonse Chardin NKala pour l’effort fourni pour le rayonnement culturel dans la ville océane.

 Jean-Pascal Koumba a soutenu que la littérature est un patrimoine culturel et a exhorté les chercheurs à travailler davantage pour le rayonnement de la culture. Il a par ailleurs souhaité que l’organisation puisse, dans les tout prochains mois, organiser un autre colloque intitulé : Pointe-Noire : terre de lettres.

Dans son mot d’usage, le professeur Yala Kouandzi, président du comité d’organisation a, pour sa part souligné que ce colloque était une grande messe littéraire et scientifique qui couronne l’aventure littéraire et artistique d’un écrivain émérite, d’un homme de culture qui, à travers son œuvre littéraire, musicale et journalistique, contribue fortement à l’expression et à la promotion du génie littéraire et artistique congolais.

« Romancier, nouvelliste et poète,  Alphonse Chardin NKala est auteur de plusieurs œuvres littéraires dignes d’intérêt pour le lectorat en général et les instances de légitimation en particulier », a-t-il poursuivi.

Il a également fait remarquer qu’avec son dernier ouvrage, « Au crépuscule du rêve, » Chardin NKala, auréolé du grand prix littéraire Jean Malonga en 2020, s’inscrit avec bonheur dans la voie du renouvellement de l’esthétique romanesque africaine. Il marque de son empreinte le champ littéraire africain en mettant en exergue un nouveau roman pot-au-feu ou mieux, encore, un roman « Nzassa » dont l’écriture mâtinée de théâtre, de poésie et de littérature orale compte parmi les plus originales de ces dernières années.

Pour le professeur Yala Kouandzi, Alphonse Chardin Nkala est un écrivain accompli mais aussi musicien, chroniqueur et promoteur culturel avéré et légitimé. Il est incontestablement une figure majeure de la culture congolaise. A ce titre, il méritait un hommage, a-t-il poursuivi.

Dans sa communication intitulée « Entre littérature et communication : convergences des territoires d’écriture », le professeur Bienvenu Boudimbou a relevé que l’œuvre se conçoit à la confluence des libertés qui engagent l’auteur et l’écrivain. La littérature comme ensemble de texte ; l’ensemble de textes ayant une vision esthétique. Il reprend pour souligner le pouvoir des textes littéraires. Il porte une réflexion sur le fait littéraire aussi bien au niveau de la production qu’au niveau de la réception.

Cette messe littéraire qui a réunis des chercheurs et enseignants-chercheurs venant d’horizons divers était une occasion de célébrer une des plus belles plumes congolaises du moment du bord de l’océan atlantique voguant désormais vers l’ailleurs pour dire au monde sa fronde, ses rêves et sa parole thérapie des maux qui rongent son âme.

Ce rendez-vous littéraire a permis de favoriser des échanges et partages fructueux autour de réflexions visant à faire découvrir davantage l’homme et sa production littéraire.

Au terme des vingt-huit communications réparties en six panels, quelques lauréats ont été récompensés par le comité d’organisation pour avoir rendu possible par des diplômes d’honneur notamment : Henri Djombo, Mukala Kadima Nzuji, Hervé Niambi Mekoyo, Eco Global, Association AMID, la direction départementale du parc auto de Pointe-Noire et autres.

Ce colloque, placé sous la coordination des professeurs Rony Dévyllers Yala Kouandzi et Bienvenu Boudimbou, tous maîtres de conférences CAMES à l’Université Marien Ngouabi a été co-organisé par le groupe de recherche Interdisciplinaire en littérature africaine (GRILA) et le Groupe de recherche en communication et arts (GRECA). Ce colloque a clos ses activités par la mise en scène de « Ce foutoir est pourtant mon pays » d’Alphonse Chardin NKala, présentée par la troupe du théâtre des arts libres.