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Un projet  dit « Kobikisa »  pour soutenir la santé maternelle et infantile

Le ministre de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki a indiqué le 31 janvier à Brazzaville que le projet « Kobikisa » aidera le gouvernement à répondre aux besoins sanitaires de la population en améliorant l’accès aux services de santé de base, en particulier pour les pauvres dans les 36 districts sanitaires ciblés.

 

« Le projet « Kobikisa » soutiendra directement la prestation et l’accès à des services de santé maternelle et infantile, de plus de 2 millions de bénéficiaires de 36 districts sanitaires sur 56 que compte le pays, en s’appuyant sur l’approche financement basé sur la performance (FBP), a indiqué Gilbert Mokoki, lors du lancement du projet.

Proposé pour améliorer l’utilisation et la qualité des services reproductifs, maternels et infantiles en faveur des ménages vulnérables, le projet « Kobikisa », est financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 millions de dollars, soit 27 milliards de francs CFA. « Ce projet qui touchera les femmes enceintes, les enfants et les ménages les plus pauvres a pour objectif d’accroître l’utilisation des soins et services de la santé reproductive et materno-infantile dans les zones ciblées, particulièrement parmi les ménages vulnérables », a précisé la représentante de la Banque mondiale au Congo, Korotoumou Ouattara.

Le coordonnateur des projets de santé à la Banque mondiale, Jean-Pierre Elenga a souligné pour sa part que ce projet reposera sur le développement de l’approche de financement basée sur la performance aux fins d’améliorer la mise en œuvre de la politique de gratuité des soins pour les ménages pauvres. « Il utilisera des conditions basées sur la performance (CBP) pour aborder les étapes critiques et les problèmes systémiques dans la chaîne de résultats de la performance du système de santé, en mettant l’accent sur celles qui améliorent la gouvernance et la gestion des finances publiques dans le secteur », a-t-il dit.

D’une durée de 3 ans, le projet Kobikisa », sera mis en œuvre à travers 4 composantes. C’est le ministère de la Santé et de la population à travers l’unité de coordination du Projet d’amélioration des systèmes de surveillance des maladies, dans sa phase 4 (REDISSE IV), qui est chargé de son exécution, a conclu Jean-Pierre Elenga.