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Une autre aille de l’UMP nie en bloc les allégations contre Tsalissan Okombi

Le secrétaire général de l’Union pour un mouvement populaire (UMP), Fred Loemba a indiqué le 23 octobre à Brazzaville que le secrétariat permanent de ce parti qualifiait la déclaration du 22 octobre faite par le comité de crise gérée par Jean Valère Mbani de « distraction et de provocation ».

Vingt-quatre heures après la déclaration du Comité de crise de l’UMP, dirigée par le député UMP à Yaya, dans le département du Niari, Jean Valère Mbani, le secrétariat permanent de l’UMP, proche du président de ce parti du centre, a fait une communication qui dément les accusations contre leur président Digne Elvis Tsalissan Okombi.

Concernant l’incident du 16 octobre dernier survenu à la sortie de la réunion entre les partis du centre et le Conseil national du dialogue (CND), Fred Loemba a d’abord réfuté la légitimité de ce comité de crise et affirmé que Digne Elvis Tsalissan Okombi qui s’est trouvé en légitime défense a répondu à une agression.

« Le président de l’UMP victime et mis en état de légitime défense s’est défendu face à une agression », a-t-il expliqué.

« L’UMP informe l’opinion qu’aucun coup n’a été porté à monsieur Frédéric Lahouya. Cependant fauché dans un état de légitime défense, ce dernier est tombé sur une pierre, ce qui a été à la base de sa blessure», a-t-il poursuivi.

Le secrétaire général de l’UMP estime que l’incident de l’hôtel Saphir n’est que la conséquence d’un complot qui vise à destituer Digne Elvis Tsalissan du parti dont il est le fondateur.

« L’UMP rappelle à l’opinion qu’à l’origine de cette situation provoquée, commandée, financée et coordonnée se trouve celui dont les Congolais connaissent, la haine viscérale et gratuite vis-à-vis du président de l’UMP », a-t-il précisé.

Fred Loemba a par ailleurs indiqué que la participation du Comité de crise de l’UMP à la réunion entre le CND et les partis du centre de ‘’provocation de plus’’ et rejette la légalité d’une ordonnance de la justice qui donnerait le quitus à Jean Valère Mbani de gérer l’UMP.

« L’UMP informe l’opinion que cette ordonnance brandie par les dissidents n’a jamais été signifié au siège de notre parti, encore moins au domicile de son président. De ce fait, la présence de ce groupe des dissidents à la réunion de l’hôtel Saphir n’était qu’une provocation de plus», a-t-il rappelé.

Par conséquent, le secrétaire général de l’UMP précise que le Comité de crise qui n’a pas la légitimité de gérer le parti, ne  doit donc pas convoquer le congrès dudit parti.

« Le pseudo congrès annoncé par les dissidents est sûrement le congrès constitutif de leur parti car il n’ont ni la qualité, ni le pouvoir de convoquer une instance de l’UMP », a conclu le secrétaire général de l’UMP.

Comme on le voit, la crise au sein de l’UMP semble être repartie pour des nouveaux épisodes qui montrent au grand jour le fonctionnement de ce jeune parti du centre où les responsables continuent à jouer à une sorte de jeu de « Toto Tire Nama » dont les protagonistes au bout des deux extrémités du fil sont Digne Elvis Tsalissan Okombi et Jean Valère Mbani, les deux députés élus de ce parti du centre.