Une découverte macabre dans un hôtel de Brazzaville
Un corps sans vie d’une jeune dame âgée d’une trentaine d’années, originaire de la République démocratique du Congo, a été découvert le 12 avril à l’hôtel Bikoumou situé à Poto-Poto, à Brazzaville. Ce corps déjà en état de décomposition a été conduit au cimetière public de Mayitoukou au sud de la capitale pour l’inhumation.
Dérangés par les odeurs qui sortaient dans l’une des chambres d’un hôtel de la place, les proches d’une jeune femme la trentaine révolue qui se nommait Jeannine, avaient résolu tôt ce matin de connivence avec certaines personnes épis de bonne volonté, de défoncer la porte où elle était logée depuis un certain temps, pour retrouver le corps sans vie de la victime en décomposition.
Le corps de la victime a été sorti de la chambre par les services de la pompe funèbre, emballé dans un sachet avec l’aide des jeunes du quartier OCH, avant d’être mis dans un cercueil fabriqué de toute pièce par les jeunes du quartier.
D’après le témoignage de ses amies, la dernière fois qu’elles ont pu échanger, remonte à plus de trois jours. Distraite, la victime qui était une prostituée, avait l’habitude de déserter sa chambre d’hôtel pendant les jours, pour réapparaître après. C’est la raison pour laquelle ses amies ne se sont pas inquiétées de sa disparition.
Cet hôtel qui se trouve actuellement dans un état piteux, avec les chambres transformées en appartement pour les jeunes filles prostituées, ressemble à une maison close.
Affligées, ses amies n’ont pas pu retenir leurs larmes, de voir le corps de Jeannine enseveli dans un cercueil et peinent encore à réaliser la disparition tragique d’une proche. C’est au cimetière public de Mayitoukou, au sud de Brazzaville que le corps de Jeanine repose pour l’éternité.
Une brigade de la police est arrivée sur le lieu et a mis la main sur l’un des responsables de l’hôtel, qui était conduit aux services de la police pour les besoins d’enquêtes.