Close

Une partie de la route de Ngamakosso est dans un état de dégradation

Une partie de la route de Ngamakosso est dans un état de dégradation

Une partie de la route principale de Ngamakosso, à Talangaï, dans le 6ème arrondissement de Brazzaville se trouve dans un état de dégradation avancée. Cette voie en proie aux nids de poules, avec des marres d’eau, due aux ruptures des tuyaux de La Congolaise des eaux, ne rend pas aisée la circulation des usagers.

La dégradation, à quelques endroits, de la route de Ngamakosso dans l’arrondissement 6 Talangaï, continue de mettre en difficulté les usagers. Les nids de poules, les érosions et les eaux qui ruissellent abiment le bitume. La dégradation de la chaussée est le décor que présente cette route qui mène à Maniaga. Les conducteurs de véhicules éprouvent des difficultés pour circuler sur cette route.

« La dégradation de cette route ne date pas d’aujourd’hui, nous sommes confrontés à plusieurs pannes à cause de ces nids de poules et érosions. Nous payons les taxes de roulages, notre souhait est donc que cette route soit aménagée le plus tôt possible pour que la circulation soit fluide », déclare un automobiliste.

« Ces nids de poules, accompagnés des marres d’eau sur la chaussée, nous empêchent de bien travailler. Si pendant la saison sèche, il est difficile de partir du marché de Ngamakosso au château d’eau, qu’adviendra-t-il pendant la saison de pluie ?  A cette allure, il se posera un problème de déplacement à l’orée de la rentrée scolaire, si rien n’est entrepris », s’interroge-t-il.

Pour soulager tant soit peu les usagers, quelques jeunes de Ngamakosso s’emploient à canaliser les eaux pour rendre fluide la circulation automobile. Les automobilistes sont appelés à mettre la main dans la poche « Nous créons des passerelles pour éviter que les eaux ruisselantes n’accèdent au goudron. Nous remblayons le trou avec du sable ramassé dans les ruelles du quartier. Pour ce service, nous demandons 50 francs aux conducteurs » relève Franck Iloye, un jeune à pied d’œuvre.

La population riveraine, quant à elle redoute le retour de la période pluvieuse. Elle se plaint de la boue et des eaux qui envahissent souvent leurs habitations.

La population appelle le gouvernement à investir plus dans l’entretien et l’aménagement du réseau routier dans le pays.