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Une vingtaine de jeunes vont se former en Chine sur les ZES

Le ministre des Zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault a annoncé à Brazzaville qu’une vingtaine de jeunes congolais allaient incessamment se rendre en Chine pour se former pendant six mois sur les Zones économiques spéciales (ZES). La formation se déroulera dans la ville de Suzhou qui est également une zone économique spéciale.

L’ambassadeur de Chine au Congo, Xia Huang a confirmé cette information à la sortie d’une audience avec le ministre Akouala. Le diplomate chinois a également annoncé d’autres missions en Chine et au Congo pour permettre aux acteurs de développement des deux pays de suffisamment s’informer sur la création des ZES au Congo.

Le Congo s’est engagé depuis quelques mois à créer une première zone économique spéciale à Pointe-Noire. Elle sera spécialisée dans l’industrie pétrolière, minière et d’autres dérivés de ces matières premières. Une loi a même récemment été adoptée au parlement, consacrant ainsi la forme juridique à ce vaste programme économique initié par le gouvernement.

Quatre zones économiques sont en vue dans le pays : Pointe-Noire, Brazzaville, Ollombo-Oyo et Ouesso. La Chine s’est révélée le partenaire le plus sûr pour accompagner le Congo dans la création de sa première zone économique. Plusieurs missions de haut niveau ont eu lieu en Chine et au Congo dans ce sens. Le but étant de préparer les infrastructures qui vont accueillir cette zone économique. La Chine est déterminée à investir des milliards de francs CFA à Pointe-Noire.

Selon les premières estimations, la construction d’une ZES allait coûter jusqu’à 400 milliards de francs CFA. Mais le ministre Akouala estimait dans une interview exclusive à Vox Eco, que l’essentiel était de démarrer avec peu de moyens, vu le contexte économique morose du pays. Les pouvoirs publics attendent de ces ZES plus de 100.000 emplois directs et indirects.