Vers une desserte régulière de l’eau dans la partie sud de Brazzaville
Le directeur départemental d’exploitation de Brazzaville Pool à La congolaise des eaux (LCDE), Bienvenu Ibara a indiqué le 26 février à Brazzaville que les techniciens de cette société étaient à pied d’œuvre pour soulager les populations de la partie sud de Brazzaville en proie à des perturbations dans la fourniture de l’eau potable.
« La LCDE a acquis 4 nouvelles électro-pompes de brut qui vont remplacer les motopompes pour alimenter les 2 cartages du complexe Djoué à savoir l’Unité A et l’Unité B où nous avons déjà commencé à renouveler les machines vétustes de dix ans, telle est leur durée normale, a indiqué Bienvenu Ibara lors de la descente d’une délégation de la LCDE sur le terrain à l’usine de captage d’eaux du Djoué.
Il a expliqué que les électro-pompes qui vont assurer la régularité de l’eau dans les robinets étaient des unités de production qui aspirent l’eau du Djoué encore à l’état brut. Cette même eau envoyée à la station de traitement subit une chaîne de traitement et se transforme en eau potable avant d’être distribuée aux clients pour la consommation.
Le directeur des exploitations Francis Olivier Kifoula a expliqué l’importance des nouvelles machines « Ces électro-pompes ont double possibilité de travailler. Elles fonctionnent dans l’eau et hors de l’eau. C’est ainsi qu’on les appelle des submersibles , comparé aux motopompes qui elles, avaient le robinet dans l’eau et l’axe du moteur hors de l’eau. Avec ces dernières inondations dues à la montée des eaux connues dans la zone, il leur a été difficile de fonctionner, une fois submergées. En plus de cela leur maintenance était très coûteuse.
Comparant les débits, il a fait savoir que les motopompes n’avaient qu’un débit de 720m3 par heure pour une HMTde 35. Les électropompes débitent, en revanche, entre 324 m3par heure jusqu’à 1188. « Ça varie selon la distance qui existe entre le bassin au complexe du Djoué et le l’Usine de traitement d’eau appelée Pot-abloc.
Ces travaux techniques vont être exécutés dans une durée de près d’une semaine, a-t-il conclu.